Une organisation en équipe réduirait de deux tiers les difficultés sociales, l’absentéisme et les risques liés au travail ?
Optimiser les résultats
Etre plus agiles
Lorsqu’une entreprise décide de constituer une équipe, une chose se produit alors. Elle ne se contente plus uniquement de faire travailler les individus ensemble mais on observe alors plusieurs phénomènes.
D’une part l’autonomie conférée à chaque membre de l’équipe permet d’être plus réactif. En effet la prise d’initiative est possible puisque les individus auront été préalablement informés et impliqués dans la mise en place de la feuille de route.
D’autre part, le manquement ou la défaillance d’un maillon de la chaine ( de l’équipe) sera alors contrebalancé par un autre maillon. Chacun se retrouve alors responsable du processus de production d’un produit ou d’un service.
Plus aventuriers
L’équipe va se positionner face à l’inconnu et réagir. Contrairement au groupe qui restera dans une certaine forme d’immobilisme ou d’inertie la prise de risque par l’action est favorisée au sein d’une équipe.
La gestion des aléas se fait alors de façon beaucoup plus efficace.
L’autonomie et la prise de décision de chacun est au service du projet en commun.
Ceci se fait sans délai car les spécificités de fonctionnement ont été discuté en amont. Chacun connait l’objectif à atteindre, connait les limites du projet, le cadre et possède un champ d’action flexible.
La capacité d’adaptation de l’équipe est plus forte et vient du fait que chaque personne qui la compose se voit entièrement sollicitée. Les individus ne sont plus employés pour une capacité ou une compétence mais pour ce qu’ils sont, dans leur globalité. Ils mettront à la fois leurs savoirs, leurs savoir-faire et leurs savoir être au service de l’objectif commun.
Plus solidaires
Dans une équipe, le soutien sera plus présent car l’échec du collectif impacte l’individu. De la même façon, la satisfaction liée à la collaboration prend le pas sur la satisfaction personnelle.
Il a été observé que des résultats inférieurs observés à l’échelle d’un collectif et plus particulièrement d’une équipe se trouvent apporter plus de joie qu’un résultat plus performant mais atteint individuellement.
Relever des challenges plus ambitieux
Un meilleur rendement
Des chefs de projets, des développeurs, des spécialistes en gestion des risques et des testeurs travaillant de concert en équipe garantiront de délivrer un produit ou un service dans les temps et dans un budget provisionné. Cela contribuera à la satisfaction des clients et à la stimulation des ventes tout en accroissant la bonne image de marque de l’organisation.
Le retour sur investissement sera bien visible ; moins d’absentéisme par le fait que les équipes sont engagées et plus de productivité de par l’intelligence collective déployée.
L’esprit d’entreprise renaît
Une véritable culture d’entreprise se redessine, en effet, ce ne sont pas les employés qui doivent se conformer à des principes qui ne sont pas leur. Mais bien eux qui créent leur propre système de valeurs professionnelles.
Un effet de groupe positif
Un commercial dans une entreprise d’envergure nationale racontait : « on a un meilleur résultat de conversion de vente à deux que seul. »
Le fait d’avoir plusieurs bonnes idées dans deux têtes apportent un meilleur traitement des objections des futurs clients. Les solutions apportées face à une contrainte de réalisation d’un chantier par exemple seront plus créatives et nombreuses.
Il y a de fortes chance par conséquent que l’une convienne au client. La confiance mutuelle entre les deux collaborateurs et leur proximité déteindront sur la relation avec le client.
Plus généralement, des études ont monté sur des fourmis que la coaction permet de se mettre à la réalisation d’une tâche plus rapidement et d’avoir un meilleur rendement à deux que seul. En revanche cela est vrai pour la réalisation de tâche connue et exécutive mais pas pour l’apprentissage.
Se préserver des risques psychosociaux
Grâce à la proximité
La mondialisation et Internet amène une forme de pression aux entreprises, pression répercutée sur les collaborateurs par les encadrants.
L’automatisation des tâches est partie d’une bonne intention : celle de soulager l’humain. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Cela lle ne laisse plus place à la créativité de chacun.
Trop souvent, on applique une façon de faire et on ne prend plus le temps de réfléchir au meilleur moyen de faire dans nos sociétés. Or un management de proximité permettra de recueillir les impressions et les propositions nouvelles. Pour les plus récalcitrants, précisons bien ici qu’il ne s’agit pas d’intimité mais de proximité. Le manageur reste garant de placer le curseur au sein de son équipe afin de maintenir un équilibre qui servira le projet.
Cela répond aux besoins humains pour maintenir le degré de motivation
Ce n’est pas tant de redonner de la motivation aux salariés qui est nécessaire aujourd’hui dans les entreprises mais bien de conserver le niveau de mobilisation des nouvelles recrues. Je ne connais aucun candidat qui est arrivé dans les premiers jours de son embauche en tenant le discours suivant : « je suis fatigué et las de ce fonctionnement, à quoi bon, je ne vois pas le sens de, c’est usant… »
L’équipe entretient les besoins inhérents au bon degré de mobilisation tels que : le besoin de reconnaissance, le besoin d’appartenance, le besoin de stimulation, le besoin de mobilisation, le développement personnel.
Un espace d’influence plus large pour les collaborateurs
Et ce n’est pas faire preuve d’abnégation que d’appartenir à une équipe bien au contraire. Porté par le collectif, l’individu se voit exposer ses idées à un plus grand nombre et son espace d’influence est alors élargi.
